Nicolas Rainaud

Ces romans sont regroupés dans un cycle en cours d’écriture : «Le goût de l’inachevé».

La fille de Rimbaud

2019

La fille de Rimbaud Lucille a failli rater le train qui l’emmène tuer son père. Rythmé par des souvenirs d’écrits en tous genres, le voyage lui ferait presque oublier son projet du moment : à trente ans, Lucille songe déjà à vendre son cabinet médical pour se consacrer à l’Art. Mais plus elle s’approche de la maison de son père sur le Bassin d’Arcachon, plus le manuscrit inédit de Rimbaud que sa famille se transmet de génération en génération l’obsède. Il faudra bien qu’elle vive, enfin.

Acheter


L’homme qui arrêtait le temps

2016

L’homme qui arrêtait le temps Juin 1944. Le combat fait rage. Alors que la petite ville normande semble anéantie, l’horloge de l’église fonctionne encore. De retour aux Etats-Unis, Jack W. traverse l’après-guerre avec cette vision qui lui colle à la peau ; il escalade les façades, entre chez les gens par effraction, et guette la seconde extraordinaire où le Temps s’arrêtera.

Des dizaines d’années plus tard, Julien entreprend de relater « les dix morts de Jack W. ». Si l’ombre de Jack a mis une vie entière à grandir, son secret ne peut-il être dévoilé en une fraction de seconde ?

Acheter


La mort de Bob Dylan

2016

La mort de Bob Dylan Juste avant de chanter son refrain, le narrateur s’effondre au beau milieu de la scène. Un demi-siècle plus tôt, il avait fait une promesse à Woody Guthrie, son modèle et mentor atteint d’une maladie incurable : écrire à sa place la chanson des chansons, celle qui raconte « ce que ça fait » – la mort.

Revenu à lui, il comprend que l’heure de remplir sa mission a sonné. Alors ce soldat inconnu de la musique s’échappe de l’hôpital pour errer dans les rues de Paris à la recherche de l’inspiration nocturne. Tiraillé entre l’urgence d’écrire et l’immobilité requise par la mort, viendra-t-il à bout de la chanson ultime ?

Acheter


Ailleurs, c’est l’hiver

2016

Ailleurs, c'est l'hiver Seul le temps qui passe donne une cohérence à la série de sensations isolées qui se produisent en vingt-quatre heures. Le récit d’une journée impose donc la fragmentation des « je », créateurs, lecteurs, auditeurs, promeneurs et amants. Incapables de s’adresser à autrui, ils s’échinent à retenir les instants qui nourrissent l’impression d’être vivant.

Lecteurs et lectrices devront tout autant s’impliquer pour parvenir à relier les perceptions qui se saisissent d’un être à travers la musique, la littérature et l’amour, « comme de longs échos qui de loin se confondent dans une ténébreuse et profonde unité ».

Acheter